LEBLOND

Publié le par LAURENCE NOYER

Maurice Le Blond : La Tribune, 4 octobre 1913 « L’Homme Libre » « Je conserve fidèlement de nombreuses lettres de Jules Renard, où celui-ci voulait bien me confier ses appréciations sur les lois nouvelles d’assistance publique. D’autres fois il s’indignait et tempêtait contre le procureur de l’arrondissement, personnage tracassier, qui se montrait souvent d’une sévérité outrancière pour les innocentes peccadilles de ses « frères farouches ». Il intercédait volontiers en faveur des petites iniquités et des petites misères qu’il avait découvertes… En vérité l’illustre auteur des Bucoliques avait de ses fonctions de maire une conception patriarcale… déjà les curés des alentours tonnent en chaire. Ils ne se soucient que du maire anticlérical de Chitry, et ils feignent de considérer l’inauguration proche comme une cérémonie diabolique. Et bientôt, en passant sur cette petite place de village, devant ce bronze où s’inscrit, immuable, le sourire pincé de Jules Renard, peut-être les dévotes vont-elles se signer tout à coup, s’imaginant être en présence d’une apparition du malin… » Texte complet, volume 10 ; « Les amis de Jules Renard »

Publié dans portraits

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