MORNET

Publié le par LAURENCE NOYER

Daniel Mornet : Larousse « Histoire de la littérature et de la pensée contemporaine « Il avait une sorte d’âme romantique, mais il était presque pauvre ; il était timide et clairvoyant, il n’était pas bâti pour l’audace et les longues illusions. Il retombait dans une réalité qui lui semblait douce et pesante, bien qu’elle fût honnête et douce ». Et ce rêveur, cet inquiet savait que le bonheur n’était pas dans le rêve et dans l’inquiétude, ni pour d’autres, ni pour lui. Du moins il savait que le charme du rêve, c’était de rester un rêve, et que la vie devait être faite de réalités médiocres et sûres, d’une paix sans prestige, mais sans remords. Il goûte des joies naïves : « Tous mes paradoxes forcés, ma haine du convenu, mon mépris du banal ne m’empêchaient pas de m’attendrir au premier jour du printemps ». Il déteste tout ce qui trouble l’ordre honnête et nécessaire de la vie. Il a été à la fois le poète et le classique du naturalisme. Il a avoué que sa timidité lui interdisait d’être lui-même dans la vie mondaine et d’en percevoir les dessous »

Publié dans portraits

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